La cinquième roue du carrosse (+ autre chose)

Non, ce message ne va pas être que pessimiste pour une fois. Enfin, à demi quoi. Je vous reserve alors le mieux pour la fin.

Je ne sais pas si vous avez cette impression mais des fois, j'ai l'impression d'être la cinquième roue du carrosse, de la voiture... Enfin, quatrième... Prenez juste un groupe impair. Tant qu'on n'a pas la quatrième, on l'utilise mais dès que la voiture est réparée, la roue de secours repart dans le coffre. Quel sentiment agréable quand on se trouve dans un group devenu impair: entre les conversions à deux qui se créent, on n'a d'autre choix que d'avancer seul ou d'entrer dans une conversation qui la plupart des fois ne nous concerne pas. Mon choix est vite fait, peut être pas le plus dur mais celui qui fait le plus mal.

J'ai juste l'impression d'être inutile, de ne pas avoir des histoires aussi interessantes que les autres. Après tout, que va raconter un petit lycéen à des gens soit dans le superieur, soit directement dans le monde du travail. Je n'ai même pas l'impression d'être ennuyeux, juste de l'ête un peu plus.

Je ne sais plus quoi faire à vrai dire. J'ai déja vécu cette situation mais pas dans ces conditions. J'aime vraiment ces personnes, même si j'ai l'impression d'être ignoré. Ce n'est peut être qu'une impression après tout. Comme je l'ai déjà dit, mes sentiments pour ces gens que je met sur un piedestal varient: tristesse, colère, nostalgie, envie, joie et sans doute plein d'autres mais qui sont moins exprimable par des mots. Enfin, je ne connaisais pas ces sentiments il y a peu, c'est déjà une grande avancée !

Bien sur ces sentiments, je ne les montre pas en face à face. Parce que je ne veux pas les ennuyer avec ça, parce que je me connais et que ca ne va pas aller bien loin : je n'aurais surement le courage de dire que un dixième de ce que j'ai mis sur ce seul post. J'ai honte, je sais que je me ment, que je ment aux autres en leur faisant croire que ca va mais non, ca ne va pas . Pour conclure sur ça, une bonne amie m'a dit "Quand on te demande si ca va, répond oui. Mais si c'est un ami, rajoute un "mais"." Autant la première phrase, j'y arrive, la seconde, non... J'aimerais tellement pourtant.

Pour finir dans une note positive pour une fois, non je ne suis pas sur le point de me jeter sur une voiture pour quitter enfin ce monde. Presque mais non. J'attendrais mon heure de ce coté la. Je vais même un peu mieux, j'ai eu ce que je voulais, à moitié mais bon, c'est déjà bien. Le futur me fait un peu peur puisque je sais que je vais perdre ce semblant de bonheur dans peu de temps. On ne peut pas arrêter le temps malheureusement, il faut avancer même si c'est dans un tunnel de ténèbres. Cette fois ci, je me munierais quand même d'une lampe torche.