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mercredi 10 décembre 2008

Passé, présent, futur



Non, cet article n'est pas pour parler de la grammaire. Je préférerais.

Depuis tout petit, j'ai peur du futur.
A 8 ans, on se demande si on va devenir pompier, policier, vétérinaire ou même médecin. Les petites filles rêveront de leur mariage et de leur époux, les garçon verront plus leur famille eux.
A 13 ans, on peut se rendre compte de ce qu'on est et que donc, une partie de nos plans est contrarié. Mais ce n'est pas bien, on est encore innocent après tout et on rêve.
A 19 ans, on est déjà plus réaliste - pessimiste en général. Fini les beaux rêves avec une happy end. Fini l'innocence. Ce n'est pas plus mal.

Et maintenant, qu'est ce qu'on a ? Certains verront toujours ce qu'ils envisageaient il y a 6 ans. D'autres ont vu leurs souhaits changer mais ce n'est pas bien grave. D'autre eux savent sans doute ce qu'ils vont faire, mais ne sont pas d'accord pour autant. Pour finir, d'autres ne verront pas leur avenir, seront totalement dans le flou total. Et c'est sans doute ces deux cas les plus mauvais. Malheureusement, je suis dans le dernier.

Depuis maintenant plus d'un an, je découvre des sensations, des émotions nouvelles. Pour certaines, elles se sont renforcées - négativement.
Au moins une fois dans sa vie, on regarde nos traces. Ce qu'on a laissés, ce qui resteraient si on disparaissaient du jour au lendemain. On peut voir aussi des choses gâchées, inachevées.
J'ai beaucoup de regret sur mon enfance finalement. J'en veux à mes parents d'avoir du habiter dans de mauvais quartiers, à fréquenter de mauvaises personnes, jusqu'à avoir peur de sortir. A se prendre des coups dans le dos, à se faire pourchasser et accuser pour des choses que l'on n'a jamais fait.
Vivre sept longues années dans ces conditions m'a affecté. Rien que se dire qu'on a sans doute gâché ses années de collège, où on devait dormir chez des amis, partir en week end.

Rien que de me dire que c'est la première année où je vais passer le 31 décembre loin de chez moi, merci.

J'ai beau avoir des regrets concernant des années lointaines, j'en ai aussi concernant de proches mois. De ne pas avoir pu rester longtemps à une soirée, de me trouver trop loin et trop près des rencontres finalement: pas que de pouvoir aller sur Paris me déplait, je me dis juste qu'on doit avoir une autre impression de la ville et que des liens se tissent plus facilement au fond quand on habite loin. Des regrets finalement d'avoir pris de mauvaises habitudes après des années seul.

Au fond, je n'ai qu'une seule peur: que tout ceci soit éphémère. Que ça ne dure qu'un temps, que comme après le collège on se fasse la promesse de se revoir et que finalement, cette promesse ne tiendra pas.

(oui, ce message ressemble à ceux de l'année 2007 mais je vais très bien sinon :))

1 commentaire:

Demoiselle aux myosotis a dit…

Mon petit Fabien (je kiffe être la plus vieille, parfois :p), je vais me permettre de citer un passage de mon blog, qui n'est pas de moi mais d'un épisode de Dawson, que tu avais d'ailleurs déjà commenté. Mais parfois, ça fait du bien de revoir de vieilles choses.

[i]Tout change, tout évolue. La vie a parfois tendance à nous jouer des tours. A nous éloigner de personnes pourtant si proches peu de temps auparavant. L'idée seule qu'elles ne feraient un jour plus partie de notre vie était inconcevable. Je pense que lorsque l'on tient vraiment à quelqu'un, il ne faut pas se laisser manipuler par ce destin et, malgré la mouvance, faire en sorte de ne jamais devenir "de parfaits étrangers".[/i]

Si on ne veut pas perdre les choses, les gens qu'on aime, il faut s'en donner la peine. Mais il faut qu'eux aussi s'en donnent la peine (dans le cas des gens évidemment :p). L'amitié, l'amour n'ont de sens que dans la réciprocité, le partage. Ce n'est pas à un seul des deux côtés de faire tout le boulot.

Et puis la peur de l'avenir, crois-moi, ça touche beaucoup de gens (j'ose à peine dire tout le monde). Tu sais, moi je sais ce que je veux faire, j'ai toujours su. Seulement, des réformes ministérielles à la con rendent le chemin bien plus difficile, ce qui fait que je ne sais même pas si je vais pouvoir y arriver, finalement. Et si je n'y arrive pas, je fais quoi ?
Je ne suis pas forcément mieux lotie que toi au final, et dans tous les cas toi et moi on a au moins ce point commun : on n'a pas le choix. Il faut qu'on se bouge, y'a pas de miracles :D

Pour ce qui est de tes années gâchées, je comprends bien aussi. Sans aller jusqu'à dire que j'en veux à mes parents, je sais que s'ils avaient fait d'autres choix, ça aurait pu être mieux. Mais si ça avait été différent, je ne serais pas qui je suis aujourd'hui après tout. Avec des "si" on mettrait Lutèce en amphore, comme j'aime à le dire. Ça ne sert à rien de ruminer, d'en vouloir au passé. C'est passé, on n'y peut rien. Le seul truc qu'on peut espérer (et encore) modifier, c'est le futur. Et évidemment, ça commence maintenant, dans le présent. Pourquoi s'encombrer de mauvais souvenirs auxquels on ne peut plus rien changer ?

Tiens le coup, tu sais au fond de toi que c'est possible :)

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